Judith s’est éteinte au milieu de l’été. Personne pour se
préoccuper du tourment qui a cruellement alourdi la douleur de ses derniers
moments.
Regrets – de
n’avoir pu lui exprimer notre respect
et notre admiration pour ses
nombreuses années passées au service de ses patients.
Chagrin – de voir les années de sa vie professionnelle
à dispenser des soins dans des conditions épuisantes de pénibilité, détournées
par les accusations de la caisse d’assurance maladie simplement pour disposer
de moyens d’extorquer le montant des actes qu’elle avait acquis en toute légitimité..
Tristesse – de
n’avoir pas eu le temps de lui annoncer comment les accusations des agents SS
de la Cpam06 ont été balayées par la Cour d’Appel. Des accusations qui ont torturé
Judith jusqu’à ses dernières heures, comme le témoigne Claude sa voisine et
amie qui a toujours été présente.
Colère – de
savoir que Judith a quitté ce monde sans pouvoir comme nous le faisons
aujourd’hui exprimer sa colère contre ces administratifs en quête de pouvoir et
entraînés à la destruction. Ces agents de Cpam combinant des dossiers et
manipulant la justice pour obtenir des condamnations sans rencontrer la moindre
résistance de celle que la maladie et la douleur accablait.
Amertume – en
relisant cette petite journaliste de Nice-Matin(1) à l’affut de
l’article à sensation et que la vice-procureure de Grasse a laissé déblatérer ainsi sans
connaître le sujet qu’elle traitait : « Elle travaillait beaucoup Judith… cette infirmière
libérale travaillait 23 heures par jour… » Écrivait l'auteure de l'article,
ou plus loin : « Le tribunal est devenu spécialiste en la matière. Sourit la
vice-procureure… »
Judith nous t’aimons
pour la valeur de ce que tu as accompli et pour les souffrances que tu as
endurées de la cruauté de ceux incapables de donner un sens au sens.
Remerciements :
À Claude, voisine d’appartement de Judith qui l’a entourée
de son attention pendant ses années de souffrance et nous a permis d’interjeter
appel de cet insensé jugement qui sans son intervention serait aujourd’hui
accroché au tableau de chasse du service de la Cpam06.
Nous remercions particulièrement aussi, Maître Pierre
DANJARD qui est intervenu dans les courts délais imposés par un jugement en correctionnel
pour aboutir avec la compétence et la clarté dont il a déjà toujours fait
preuve, au rétablissement de la vérité en mémoire de Judith.
ad.dahan
(1) pour agrandir
le torchon sur Nice-Matin cliquer sur la photo
toute mes pensees vont à judith,notre consoeur,car elle n'est pas la seule dans ce cas.merci pour la solidarité et je soutiens cette nouvelle association pour notre défense.
RépondreSupprimerElle a de l'humour,la Mathilde. On pourrait pas l'attaquer au pénal pour ça ?
RépondreSupprimerC'est la honte pour la CPAM..... ferait mieux de s'occuper des arrêts de travail de complaisance ou des invalides qui font du travail au noir...des jeunes qui refusent de bosser en attendant bravo au torchon qui emploi une nulle pareille et au journal qui publie cette nullité
RépondreSupprimerC'est la honte pour la CPAM..... ferait mieux de s'occuper des arrêts de travail de complaisance ou des invalides qui font du travail au noir...des jeunes qui refusent de bosser en attendant bravo au torchon qui emploi une nulle pareille et au journal qui publie cette nullité
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